Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), les organisations ENCORE et Médecins d’Afrique (MDA), en collaboration avec le Sous-Cluster VBG et grâce à l’appui financier de UNFPA/JAPON, ont organisé une importante séance de sensibilisation à l’Institut Luvangire, situé dans la Zone de Santé de Lita.
Une participation inclusive et significative

L’activité a mobilisé 423 élèves, parmi lesquels 285 garçons, 138 filles, ainsi que 7 adolescents vivant avec un handicap (PVH) — soit 4 garçons et 3 filles. Cette participation massive témoigne de l’intérêt des jeunes pour les enjeux liés aux violences basées sur le genre et de leur volonté d’en apprendre davantage.
Renforcer les connaissances des adolescents sur les violences numériques

Destinée principalement aux adolescents, la séance visait à améliorer leur compréhension des différentes formes de violences, en mettant un accent particulier sur les violences numériques faites aux femmes et aux filles, un phénomène en constante hausse dans la province de l’Ituri.
Des messages clés pour prévenir les violences
Les échanges ont porté sur deux messages centraux, en lien avec les campagnes en cours :
- Thème provincial : « Non à la banalisation et à l’impunité des violences numériques faites aux femmes et aux filles en Ituri. »
- Message sectoriel : « Protégeons nos femmes et nos filles : nos communautés disent non aux violences numériques. »

Ces messages ont permis de sensibiliser les élèves à l’importance d’adopter une attitude responsable en ligne, de protéger leur identité numérique et de signaler tout cas de violence ou de harcèlement.
Encourager un engagement durable des jeunes
Au-delà de la simple diffusion d’informations, cette activité a encouragé les élèves à devenir des acteurs de changement dans leurs communautés. Ils ont été invités à reconnaître, dénoncer et prévenir les violences numériques, mais également à promouvoir un environnement numérique sûr et respectueux.
